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jeudi 22 octobre 2015

La Grèce loin derrière les pays les plus endettés au monde


La Grèce n’est pas le pays le plus endetté au monde, loin de là. Il fait même figure de petit débiteur. Le podium est occupé par les États-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. La France est au pied du podium.

Chaque Américain est endetté à hauteur de 47,749 dollars, chaque Britannique de 43,014, chaque Français de 38,621 et chaque Grec de 22,901 dollars.

Pour la dette publique, les États-Unis continuent d’occuper la première place avec plus de 15.210.772.950.820 dollars.
Quinze mille 210 milliards 772 millions 950 mille 820 dollars. Soit 7 fois la dette de la France.

La Grèce arrive loin derrière avec 261,987,431,694 dollars. 261 milliards de dollars.
Tout dépend de l’heure à laquelle vous lisez ce papier, soyez sûr et certain : ces sommes sont déjà dépassées. Au moment où cet article est mis en ligne, la dette publique globale est de 57.219.132.057.134 dollars. Cela change toutes les secondes.

On en est à combien? Cliquez ici pour vérifier !

vendredi 9 octobre 2015

Bourse : l’improbable rally

Selon François Chevallier, stratégiste à la Banque Leonardo, la conjoncture actuelle ne justifie pas la hausse des actions aux Etats-Unis et en Europe.

François Chevallier, stratégiste de Banque Leonardo.Selon François Chevallier, stratégiste à la Banque Leonardo, la conjoncture actuelle ne justifie pas la hausse des actions aux Etats-Unis et en Europe. 
«On connaît la chanson : des mauvais chiffres macroéconomiques sont des bonnes nouvelles pour les marchés, parce qu’ils sont synonymes de plus grande facilité monétaire, soit davantage de liquidités disponibles ou baisse du taux d’actualisation. Ainsi, le CAC 40 a repris depuis une semaine 6,2% et le S&P 500 5,3% sur des statistiques américaines évoquant un ralentissement économique plus fort qu’attendu.
Les actions font fausse route. C’est une chose de se réjouir d’un statu quo monétaire en l’absence de tensions inflationnistes. C’en est une autre lorsque le ralentissement de l’économie ou le manque de visibilité en sont la cause. Or, l’économie américaine soulève beaucoup d’interrogations justifiant l’attentisme de la Fed.
Ajoutons que la réaction de la BCE est aussi malsaine, puisqu’elle semble envisager d’augmenter la taille de son QE pour prévenir une remontée de l’euro. Si ça ne ressemble pas à une surenchère de dévaluations compétitives au prix d’une inflation galopante du prix des actifs. A quand la Chine et, pourquoi pas, à nouveau la Fed ?

Si le ralentissement américain décale le calendrier de la Fed…

Après les indices ISM, manufacturier et services, et l’emploi de septembre, les «futures» ont abandonné l’idée d’une remontée des taux américains cette année et l’ont reporté à mars 2016. Les chiffres attestent d’un ralentissement marqué de la croissance à 2%, l’ISM composite cautionnant la médiocrité des créations d’emploi, chiffres traditionnellement fragiles et sujets à d’amples révisions.
Manifestement les Etats-Unis sont affectés par la force du dollar, la baisse du pétrole comme pays producteur et le ralentissement émergent.

À l’heure où les gains de pouvoir d’achat liés au pétrole vont s’estomper, l’incertitude prévaut sur les relais possibles, baisse du taux d’épargne et hausses salariales, puisque toutes les relations sont apparemment cassées. Certes, le contrechoc pétrolier peut expliquer les ruptures observées dans l’effet richesse et la courbe de Phillips, dispensant les ménages de recourir au crédit et les salariés de réclamer des augmentations.
Mais il y a d’autres explications possibles, plus ennuyeuses pour la résistance de l’économie américaine : la richesse immobilière est très en retard sur les actions et même sur les prix dans l’ancien (indice Case/Shiller) ; les sous-employés font ressortir le taux de chômage étroit plus près de 6% que de 5%. Dans ce cas, la remontée des taux courts pourrait être différée, voire ajournée !

… il ne peut pas entraîner un rally actions : remontée des taux corporate ici, remontée de l’euro là-bas

La désolidarisation entre le taux des emprunts d’État qui baisse et les taux corporate qui remontent observée depuis avril est typique du comportement de l’obligataire face à des craintes de récession. De fait, le spread corporate/Etat s’est élargi au prorata du recul de l’ISM.
C’est aussi ce qui différencie la nature du statu quo monétaire, entre absence de tensions inflationnistes et craintes de récession, et la réaction des actions. On ne peut imaginer aux Etats-Unis de rally actions quand les obligations privées baissent. Connaissant maintenant les contributions du dollar à la surperformance des actions européennes et du différentiel de taux longs à la baisse de l’euro, on peut s’interroger sur l’optimisme des places européennes.»

jeudi 10 septembre 2015

Chine: l'inflation accélère à 2% en août (gouvernement)

L'inflation en Chine a nettement accéléré en août, plus fortement qu'attendu et à son plus haut niveau depuis un an, gonflée par les prix alimentaires, a annoncé jeudi le gouvernement, confirmant le reflux des pressions déflationnistes dans la deuxième économie mondiale.
La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l'inflation, s'est établie à 2% sur un an le mois dernier, contre 1,6% sur un an en juillet, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
C'est au-delà des prévisions des experts interrogés par l'agence Bloomberg, qui anticipaient en moyenne une accélération à 1,8%.
Comme les mois précédents, l'inflation demeure très en-deçà du niveau-cible de 3% que s'est fixé le gouvernement pour l'ensemble de l'année alors que le ralentissement de la croissance et le déclin des cours des matières premières pèsent toujours sur le niveau des prix.
Cependant, alors que l'inflation avait glissé en janvier sous le seuil de 1% pour la première fois en cinq ans, laissant planer le spectre d'une spirale déflationniste, elle est sensiblement remontée ces derniers mois et a continué d'accélérer en août.
Les prix alimentaires, poids-lourd de l'indice, se sont appréciés de 3,7% sur un an, une hausse significative nourrie notamment par le renchérissement du porc (presque +20% sur un an) et des légumes frais (+16%).
De son côté, l'indice qui mesure l'évolution des prix à la vente à la sortie d'usine (PPI), a reculé en août pour le 42e mois consécutif, plongeant de 5,9% sur un an --son plus fort repli depuis quasiment six ans.
Cet indice négatif rappelle les déboires de l'industrie, contrainte de sacrifier ses prix de vente face à une demande toujours morose.
Le secteur manufacturier est en proie à de graves surcapacités, et oscille entre contraction et stagnation sur fond de fléchissement drastique des exportations et de consommation intérieure atone.
Pour tenter de stimuler une activité économique à la peine, la banque centrale (PBOC) a abaissé à cinq reprises depuis novembre ses taux d'intérêt, mais avec des résultats limités, et Pékin s'est récemment engagé à muscler ses mesures de relance budgétaire.

Pékin, le 10 sept 2015

samedi 19 mars 2011

Wall Street optimiste avant week-end, incertitudes immenses

La Bourse de New York a poursuivi son rebond vendredi, les indices US gagnant entre +0,29% (Nasdaq) et +0,71% (Dow Jones).

C'est l'heure de faire le point sur le 1er trimestre 2011 et les performances des indices apparaissent assez paradoxales: pour le 'Dow', le bilan de la semaine s'établit à -1,5%, celui du mois de mars ressort négatif de -3% (contre -7,3% pour le CAC40), le score depuis le 1er janvier reste positif de +2,45% (+0,14% pour le CAC40), le gain depuis le 17 décembre (la précédente journée de '4 sorcières) s'établit à +3% (contre -1,5% pour le CAC40).

En ce qui concerne le Nasdaq, le bilan de la semaine est négatif de -2,65%, de -6% sur le mois de mars, de -0,35% depuis le 1er janvier.

Nous constatons une grande similitude de performance par rapport au CAC40 ou à l'Euro-Stoxx50 et une meilleure résistance des valeurs 'matures'.

L'indice Standard & Poor's 500 a grappillé 0,43% à 1.280 et se retrouve très légèrement 'dans le vert' depuis le 1er janvier (+1,75%) mais il perd 4% ce mois-ci.

Wall Street n'a pas cédé au pessimisme en cette veille de week-end, dans l'espoir de voir les équipes de pompier japonaises parvenir à contrôler la situation à la centrale de Fukushima: pourvu que ce soit le cas... mais les marchés manquent extraordinairement d'informations concernant le niveau de propagation de la radioactivité et le taux de pollution par des rejets nucléaire aux environs de la centrale.

Même 'black out' en ce qui concerne le degré d'avancement de la fonte du coeur des réacteurs et des stocks de combustible usagés: les 'liquidateurs' n'en savent peut être pas beaucoup plus sur l'état réel des installations à cause de l'ampleur des destructions.

Mais si le scénario de fusion des combustible est effectivement aussi catastrophique que ce que suggère l'état des bâtiments, le 'nettoyage' pourrait s'avérer extrêment coûteux en vies humaines et le 'confinement' (cosntruction de 3 ou 4 sarcophages sur le modèle 'Techernobyl') pourrait engloutir des sommes tellement considérables qu'il représenterait plusieurs fois le prix initial de cette même centrale.

Les finances du Japon pourront-elles y résister ?

Les 500 milliards de $ engloutis par l'accident de Tchernobyl ont littéralement ruiné l'Union Soviétique.
Les anticipations relatives au coût du Tsunami et l'accident de Fukushima ont alimenté les craintes de rapatriement massif de capitaux vers le Japon, ce qui a débouché sur une envolée paradoxale mais non moins spectaculaire du Yen: il a fallu une intervention du 'G7' -qui épaule la Bank of Japan- pour calmer le jeu (alors que le débouclement du carry-trade Yen/Dollar prenaît l'allure d'une réaction en chaîne incontrôlable).

Wall Street avait accueilli avec satisfaction l'annonce d'un cessez-le-feu à l'intiative du Colonel Kadhafi, mais les marchés ont été refroidis par la circonspection de l'opposition puis de la communauté internationale.

Un porte-parole des 'insurgés' assurait vendredi soir que les forces de Kadhafi ne respectaient pas le cessez-feu.

Le baril de pétrole a néanmoins poursuivi son repli par rapport à ses sommets du jour (102,8$) mais reste à des niveaux élevés (101,5$).

Les valeurs bancaires ont soutenu Wall Street alors que la FED a autorisé -sans grand suspens- certaines des 19 plus grandes banques du pays à verser à nouveaux des dividendes ou à les augmenter.

Wells Fargo a pris +1,50%, JPMorgan Chase +2,65%, Goldman Sachs +2,70% (la banque d'affaire rachète pour au moins 5,5Mds$ de titres détenus par la holding Berkshire Hathaway du milliardaire Warren Buffett et pourrait mener à bien l'introduction en bourse de Skoopon, valorisé 25Mds$).

La séance a été marquée par une chute de -9,2% du titre Nike, sanctionné après la publication de résultats décevants pour son troisième trimestre (gain de 1,08$/titre au lieu de 1,11$ attendu).

Cercle Finance