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Tout ce qui peut influencer les marchés :
Les statistiques du marché du travail américain pour le mois de mai sont attendues de pied ferme ce vendredi par les opérateurs. La publication est programmée pour 14h30. Ce sera d’ailleurs le seul rendez-vous de premier plan de cette séance, ce qui le rend d’autant plus important.
Dans son dernier Livre beige, document préparatoire à la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed des 13 et 14 juin, présenté mercredi soir, la banque centrale estimait que le marché du travail se montrait une nouvelle fois très solide, bien qu’évoluant à un rythme un peu plus lent que lors des précédents rapports. Des pénuries de main-d’œuvre continuent d’être observées dans la plupart des antennes, ce dans de nombreux secteurs et types de professions. Avec, néanmoins, de moindres tensions dans les domaines de la construction, du transport et de la finance. La demande, de la part des entreprises, a pour autant ralenti, sur fond d’incertitude quant aux perspectives économiques. Les salaires ont augmenté, mais modestement.
Des chiffres robustes, ce vendredi, pourraient militer pour une nouvelle action de la Fed le 14 juin (même si ce n’est pas le scénario principal selon l’outil développé par CME Group à partir des contrats futures sur Fed funds à 69,1% pour un statu quo) alors que l’inflation de base ne donne aucun signe d’apaisement depuis quelques mois outre-Atlantique. L’évolution des salaires au titre de mai, ce vendredi, sera donc surveillée de très près. Le consensus Bloomberg table sur une moindre hausse de 0,3% sur un mois, après +0,5% en avril, mais sur une simple stabilisation sur un an, à 4,4%. Quant aux créations d’emplois, elles sont attendues à 195.000 en mai, après les 253.000 du mois précédent, pour un taux de chômage en légère augmentation de 0,1 point, à 3,5% de la population active.
Dans une note concernant l'emploi américain publiée le 25 mai, le cabinet Capital Economics estimait que l'économie américaine connaît un assouplissement progressif des conditions du marché du travail. Le cabinet d'études estime à 200.000 le nombre de créations d'emplois non agricoles, soit une lecture légèrement supérieure au consensus Bloomberg. Un fléchissement qui pourrait d’ailleurs conduire à progressivement apaiser les tensions sur les salaires.
En France, il faudra se contenter de l’indice de production industrielle d’avril. On gardera quand même un œil sur le verdict de l’agence S&P sur la note souveraine du pays.
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