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Tout ce qui peut influencer les marchés :
Fin janvier, des
centaines d’agriculteurs en colère ont fait route vers Paris, bloquant les
autoroutes afin de contraindre le gouvernement français et l'Union européenne à
entendre leurs revendications. Quel impact ce mouvement, qui entre dans son
acte II depuis quelques heures, a-t-il eu sur le moral des entreprises ? C’est
la question à laquelle l’enquête de l’Insee sur le climat des affaires en France
tentera de répondre jeudi, avant Bourse. Pour les analystes d’Oddo BHF, ce
mouvement « ne devrait pas
laisser de trace sur l’activité » bien qu’il « participe de la morosité
ambiante. » L’indice synthétique de l’Insee devrait rester un peu
au-dessous de son niveau normal, à 98, tout comme en décembre. De moral, il en
sera encore question tout au long de la matinée avec la publication des indices PMI flash
des secteurs manufacturiers et des services en France, en Allemagne et dans la
zone euro. « L’indice
composite d’activité est installé en zone de contraction depuis le début de
l’été dernier. Dernièrement, on a vu des signes de stabilisation mais rien qui
signale déjà une accélération significative de l’activité », fait
observer Oddo BHF. Au titre de février, tous les indices PMI sont attendus sous
la barre des 50, qui sépare la phase de contraction de la zone d’expansion de
l’activité, tandis que le chiffre définitif de l’inflation en zone euro au titre de
janvier devrait être confirmé à 2,8% sur un an (contre 2,9% en
décembre) et à 3,3% hors éléments volatils, comme l’énergie et les denrées
alimentaires.
Outre-Atlantique, les
indices PMI devraient, pour leur part, s’établir légèrement au-dessus de 50 à
50,5 dans le domaine manufacturier et à 52,1 dans les services, en petite
baisse sur un mois. Reste à savoir si la remontée des taux longs ne risque pas
de peser sur les secteurs les plus cycliques.
Compte tenu du jour
férié de Presidents’ Day lundi, de nombreuses statistiques américaines figurent
au programme de ce jeudi. Pêle-mêle, on peut citer l’indice national
d’activité de la Réserve fédérale de Chicago de janvier, les inscriptions
hebdomadaires au chômage, les ventes de logements anciens en janvier,
les stocks
hebdomadaires de pétrole du département de l’Energie sans
oublier toute une série d’interventions des membres de la Réserve fédérale américaine.
De Philip Jefferson, vice-président de la Fed, à Michelle Bowman, gouverneure
de l’institution, en passant par Patrick Harker, de la Fed de Philadelphie, et
Neel Kashkari, de Minneapolis, tous prendront la parole. Et pourraient évoquer
la trajectoire des taux d’intérêt aux États-Unis, le sujet central des marchés
financiers depuis plusieurs mois déjà.
En zone euro, la Banque
centrale publiera le compte-rendu de sa dernière réunion du 25 janvier.
L’institution avait alors opté pour le statu
quo, maintenant ses taux à leurs niveaux actuels, soit entre 4% et
4,75%. Des taux au plus haut depuis le lancement de l'euro en 1999. Si le débat
d’un desserrement des taux a été ouvert au sein du Conseil des Gouverneurs, il
reste encore des écarts d’opinion majeurs entre les membres. Les habituels «
faucons » (Schnabel, Nagel) ne sont pas du tout pressés d’enclencher un
assouplissement monétaire. Les autres ne pèsent pas assez lourds pour imposer
leurs voix.
Sur le front des
valeurs, trois composantes du CAC 40 se prêteront à l’exercice des résultats du
quatrième trimestre ce jeudi : Axa, Danone et Engie. Au
vu des catastrophes climatiques qui s’enchaînent, les investisseurs seront
sensibles, lors de la présentation de l’assureur Axa, à l’évolution du taux de
sinistralité et aux coûts de ces catastrophes, en plus des objectifs du nouveau
plan stratégique. Chez Danone, la direction annonce depuis le mois d’octobre
viser une croissance interne de 6% à 7% de ses ventes ainsi qu'une amélioration
de sa marge opérationnelle « modérée
». Elle devra prouver qu’elle a tenu bon. Pour sa part, l’énergéticien Engie a relevé
par deux fois, et sensiblement, son estimation de bénéfice net récurrent
pour 2023 : il devrait se situer entre 5,1 et 5,7 milliards d'euros. Au sein du
Next 20, l’antichambre du CAC 40, deux entreprises seront à l'honneur ce jeudi
: Accor
et Bureau Veritas. Le marché espère de bons
résultats 2023 pour le groupe hôtelier, qui ne devrait pas manquer d'évoquer
l'impact des JO de Paris 2024 sur son activité cet été. Chez Bureau Veritas,
les investisseurs jaugeront si l'objectif, relevé cet été, d’une croissance
organique « modérée à élevée à
un chiffre » des ventes a été respecté. En plus de ces cinq
valeurs, plusieurs autres entreprises seront à la manœuvre, tel Lisi,
Fnac
Darty, Alten, Plastic Omnium, Seb
ou Sopra
Steria. A l’international, Mercedes-Benz, Nestlé
ou Rolls-Royce
passeront aussi sur le gril.
Voilà les amis… Et comme
toujours, si je fais un mouvement sur LVMH, je vous avertirai en direct sur X,
alors pensez à activer la cloche !
Bonne
soirée, la Bise et gardez le sourire 😘😄
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